Bébé et le sommeil
Comment adopter des habitudes saines de sommeil pour votre bébé ou votre enfant ? Le sommeil c’est la santé, c’est un aspect primordial dans la construction et le bien-être d’un tout petit. Un enfant qui ne dort pas assez aura du mal à passer sa journée convenablement, il peut devenir très rapidement irritable. Le sommeil est constructif, c’est pourquoi les bonnes habitudes s’acquièrent dès la naissance. Où faire dormir bébé ? Dort-il trop ? Pas assez ? Faut-il respecter des heures fixes ? Quoi faire lorsqu’il crie la nuit ? Que faire lorsqu’il ne veut pas s’endormir ? Le sommeil de bébé est une préoccupation majeure dans la vie d’un jeune parent, voici donc quelques clés utiles pour rendre ce moment agréable. En moyenne un nouveau-né dort entre 16 à 17 heures par jour, un tout petit de 1 à 2 ans entre 11 à 14 heures, l’enfant de 3 à 5 ans de 10 à 13 heures, à partir de 6 ans entre 9 à 12 heures et à l’adolescence entre 8 et 10 heures. Bien sûr, ce ne sont que des chiffres indicatifs, le sommeil est propre à chacun et varie en fonction des besoins d’un enfant à un autre. Pour se repérer, il suffit d’observer le comportement du petit colibri durant la journée, ce dernier a-t-il du mal à se réveiller ? Est-il somnolent et irritable ? Ces indicateurs prouvent alors que la nuit n’a pas été assez réparatrice. Le sommeil d’un enfant se construit progressivement durant la nuit, son rythme n’est pas similaire à celui d’un adulte. En effet, un nourrisson peut se réveiller entre huit à dix fois pendant la nuit, des micro-éveils durant lesquels il pleure, râle et se rendort seul. Ces micro-éveils physiologiques d’une durée de 1 à 10 minutes interviennent après chaque cycle de sommeil, c’est pourquoi il faut apprendre à laisser bébé se rendormir seul. Si il s’habitue à être bercer, il va créer une accoutumance et aura toujours besoin de vous pour se rendormir. Bien sûr il arrive parfois qu’il y est des nuits plus difficiles, pipi au lit, terreur nocturne, le principal dans cette situation est de ne pas s’en inquiéter et d’essayer avant tout de comprendre la raison de ces complications et changer ensuite les méthodes d’endormissement. Il faut au maximum éviter un environnement agité avant de se mettre au lit, les tensions excessives ou encore les temps passé devant les écrans. L’objectif premier étant le réveil du bon pied, ce dernier se doit d’être progressif et non agressif. Laissez au maximum les bruits de la maison réveillez le petit colibri afin de privilégier un réveil spontané. Ensuite, on attaque la journée avec un petit déjeuner complet en famille. Il arrive parfois que le moment du coucher soit un moment difficile pour nos petits et grands colibris, c’est pourquoi il est recommandé de mettre en place des rituels, comme par exemple la lecture d’une histoire pour les enfants ou une berceuse pour les nourrissons. Cela permet de marquer une transition avec la journée mais aussi un moment de calme avant la phase de sommeil. Il faut tout de même éviter de rester trop longtemps dans sa chambre et ne pas attendre qu’il s’endorme en votre présence, sinon cela devient une habitude. Parfois, une journée un peu trop agitée peut rendre les rituels inutiles et l’opposition au coucher est trop importante. Dans ce cas afin de réguler le sommeil, il s’agit de repérer l’heure d’endormissement et de le faire coïncider le lendemain avec l’heure du coucher. Les jours suivants ont revient petit à petit à l’heure habituelle de coucher, cela permettra sur la semaine de retrouver un rythme de sommeil normal et ce sans cris et larmes. Comme expliqué plus haut, certains éveils nocturnes chez le nourrisson sont plus que normaux, il s’agit de son cycle de sommeil. Cependant, les pleures peuvent parfois être persistants, dans ce cas il est nécessaire d’aller vérifier ce qui les provoque. Une gêne, un inconfort quelconque peuvent parfois empêcher bébé de retrouver le sommeil. Si c’est le cas, il faut éviter au maximum de sortir le petit colibri de son berceau afin de ne pas l’habituer, et le rassurer avec votre voix ou vos mains et lui permettre ainsi de se rendormir plus facilement. Un tout petit entre trois et six mois n’a plus besoin d’être alimenté durant la nuit, c’est pourquoi il faut éviter au maximum de répondre à ses appels par une alimentation systématique (sauf bien sur contre-indication médicale). Même si il demeure indispensable, chaque enfant a sa propre relation au sommeil il s’agit donc de trouver son rythme et de le respecter. Sucer une tétine dégage un sentiment d’autosatisfaction qui apaise le tout petit. Elle peut faire partie des rituels d’endormissement et faciliter la transition entre veille et sommeil. Elle peut aussi soulager bébé si ce dernier souffre de problème de régurgitation, la pratique de la téter limite l’irritation de l’œsophage et soulage ses douleurs. Jusqu’à 6 mois, elle s’avère utile, après cela il faut commencer à habituer le colibri à s’en débarrasser à l’aide de pratique comme l’arbre à tétine par exemple.
Le sommeil est une pierre fondamentale dans la construction et le bon développement d’un enfant. À la fois régénérant et constructif il permet de grandir et de développer son cerveau. Une fois le bon rythme trouvé, vous pourrez vous aussi dormir comme des bébés.
La nuit d’un tout-petit.
Quoi faire lorsque le petit colibri ne veut pas s’endormir ?
Que faire quand bébé pleure ?
Comment organiser le sommeil de bébé durant la journée ?
En bonus : Tétine ou pas tétine, telle est la question ?